Un bain dans la culture japonaise à Hachijo-Jima…

Le vent soufflant de l’est à notre arrivée, nous préférons nous amarrer dans le port de pêche de la côte ouest de l’île. Nous nous faufilons entre de murs de bétons large de 3 mètres et haut de 5-6 mètres jusqu’au bassin intérieur. Cela nous rappelle que nous sommes dans une zone où les typhons sont fréquents. Nous sommes guidés et accueillis par les pêcheurs locaux, Constance est le seul voilier amarré au milieu des bateaux de pêche.

Hachijo-jima est une île constituée de 2 cônes volcaniques, mais nous n’aurons pas l’occasion d’en voir les sommets, cachés dans les nuages pendant tout notre séjour. Le coup de vent annoncé frappe le lendemain soir de notre arrivée. De l’autre côté du mur qui nous sépare de l’océan, le vent souffle à 40 nœuds de moyenne et les vagues sont impressionnantes. Constance, bien amarrée au quai, reste imperturbable bien que les embruns volent au milieu du port.

La météo ne se prête donc pas vraiment au tourisme en plein air, mais cela n’empêche pas Toshiko de poursuivre notre initiation à la culture japonaise. Nous partons à l’assaut des « onsen » (bains alimentés par des sources chaudes). C’est bien agréable de se baigner dans une eau à 40 degrés après 3 jours de mer ! On sort de ces séances un peu sonnés par les vapeurs et les chocs thermiques, à conseiller plutôt avant la sieste ou la nuit !

Les restaurants ne sont pas non plus affectés par la météo, et nous continuons notre initiation gastronomique dans les isakaya de l’île, mais surtout dans un authentique restaurant à sushi. Accoudés au comptoir, nous observons le « maître sushi » découper de fines lamelles de thon, rouget et autres poulpes et nous les disposer sur des petites boulettes de riz. Avis aux amateurs, on reconnaît un vrai sushi à ce que la quantité de poisson est bien supérieure à la quantité de riz !

Le vent finit par se calmer après 3 jours, nous permettant de faire le tour de l’île en voiture et de monter au volcan principal, mais les nuages sont eux encore bien présents et c’est à peine si l’on voit à 20 mètres une fois parvenus au point de vue !

Au lever du jour le samedi 4 juillet, une pluie fine abat les derniers souffles de vent et nous pouvons quitter le port. Nous voilà partis pour la dernière navigation de ce voyage jusqu’à Tokyo !

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