En route vers le Japon !

Lundi 15 Juin, nous quittons le port militaire de Guam en direction des îles japonaises d’Ogasawara, à 800 milles au nord. Une petite brise nous pousse gentiment les 2 premiers jours, ce qui nous donne l’occasion de sortir le spi. Malheureusement, encore une fois, cela ne dure pas. Les jours suivants nous traversons le centre de l’anticyclone qui sépare Guam du Japon. Certes, le ciel est bleu, le soleil brille, mais l’océan, sans un souffle de vent, redevient un beau miroir, perturbé uniquement par le sillage de Constance.

Pendant 4 jours, nous avançons au moteur, avec un arrêt une heure par jour pour reposer un peu nos oreilles. A l’heure du coucher de soleil (et de l’apéro…), les oiseaux tournent autour de Constance dans l’espoir de trouver un perchoir pour la nuit. C’est amusant de les voir tenter plusieurs fois d’atterrir sur la girouette en haut du mât, revenant incessamment après chaque échec. Lorsqu’ils y arrivent finalement, ils ont du mal à maintenir leur équilibre sur ce support mobile et finissent par renoncer.

Il nous faut finalement 8 jours de navigation pour atteindre les îles d’Ogaswara, avec quand même un peu de vent pour la fin de la traversée. Mardi 23 Juin, nous arrivons en vue de l’île de Chichi-jima par calme plat. Après plusieurs essais infructueux à la VHF, ce ne sont pas les autorités locales qui nous répondent, mais Toshiko, notre amie calédo-japonaise ! Venue nous rejoindre pour faire la traversée jusqu’à Tokyo, elle nous attend depuis quelques jours déjà. Un grain nous accueille à notre arrivée dans le port et c’est sous des trombes d’eau que Toshiko récupère nos amarres : nous voilà au Japon !

 

3 thoughts on “En route vers le Japon !

  1. Encore de très belles photos,
    du bateau : qui de vous deux est monté sur le mât pour les prendre ?
    du capitaine et de sa coéquipière
    des vols d’oiseau
    Cette navigation virtuelle est un vrai plaisir.

      • Bravo ! Je suis épatée ; mer plate ou non, je n’aurais jamais osé, je crois, et peut-être même jamais pu… Je ne me souviens plus si j’étais bonne pour monter à la corde lisse !

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