Guam : un petit bout d’USA au milieu de l’océan

Retrouvailles avec la civilisation moderne ! Nous voici désormais à Guam, île américaine de 160 000 habitants, dont 30% de la surface est occupée par des bases militaires aériennes et navales. Il nous faut ainsi obtenir par VHF la permission officielle d’entrer dans le port avant de nous y aventurer, puis se faufiler à travers la longue rade en évitant de s’approcher à moins de 500 mètres des navires de guerre (sous peine de se voir attribuer une amende de 250000 dollars, rappelle un message diffusé régulièrement sur la VHF). Au fond de la baie, Bob du Marianas Yacht Club nous accueille et nous indique le corps-mort à prendre.

Une fois les formalités d’entrée effectuées le lundi matin, nous décidons de louer une voiture, le Yacht Club est à 2km à pied de la route principale, et les transports en commun ne sont pas très développés. C’est donc parti pour la découverte de la ville aux commandes de notre « SUV » Hyundai, qui ne paraît finalement pas si gros à côté des 4×4 locaux. Nous sommes parés pour prendre d’assaut les factory outlets (magasins de destockage), les fast food, supermarchés et autres cinémas !

Dès le mardi, nous partons refaire notre garde-robe à petit prix au centre commercial « Guam Premier Outlets ». Entre deux boutiques, on se régale de frozen yoghourt et de cinnabon (rouleaux de pâte feuilleté à la cannelle, un délice). Nous testons également tous les supermarchés et tous les fast food de l’île au cours de la semaine. Une soirée au cinéma en 3D accompagnée de pop corns au caramel achève notre reconversion à la société de consommation !

Heureusement, nous équilibrons (un peu) notre frénésie citadine avec quelques escapades découverte, une randonnée jusqu’au sommet de l’île (mal calée sur le seul jour de temps maussade du séjour) et une autre, organisée par une association locale, le long d’une plage de la côte nord-ouest. Passage obligé par LE point touristique de l’île, le « two lovers point », surplombant la mer du haut de 120 mètres de falaise. Mais il faut payer pour accéder au seul point de vue, le reste de la corniche étant barricadé pour du tourisme en toute sécurité. D’ailleurs, le tourisme ici consiste bien plus à profiter des produits détaxés dans les grandes galeries de luxe, ou se cantonne à la grande plage de la baie de Tumon, bordées d’hôtels plus hauts les uns que les autres.

Le soir, nous découvrons la cuisine locale chamorro (dont une énorme cuisse de dinde grillée) dans les marchés de nuit, et profitons également de quelques bars sympathiques où siroter un petit cocktail devant le coucher de soleil. Le yacht club reste notre camp de base avec son wifi, c’est là que nous finissons la plupart de nos journées.

La semaine s’écoule ainsi rapidement, Constance doit se sentir un peu délaissée, mais nous nous en occupons bien les derniers jours avec les traditionnels pleins de fuel, eau et nourriture. Le dimanche, veille de notre départ, Carine profite des cours de Laser du yacht club, et nous passons un bon moment avec les membres au snack du yacht club, ouvert pour l’occasion. Les courses de dernière minute du lundi nous prennent finalement une bonne partie de la journée, et c’est peu avant le coucher de soleil que nous sortons du port, les alizés retrouvés gonflent les voiles et nous filons vers le nord, prochaine escale au Japon !

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