Qu’on est bien à Roderick Bay Hideaway !

Robert dans sa pirogue, nous tend l’aussière d’un des 3 corps-morts installés à Roderick Bay. C’est l’un des 4 fils de John Ruka, qui a aménagé ce petit havre d’accueil pour voileux. Très vite, le deuxième fils (Davis), nous apporte son cadeau de bienvenue et nous invite à le rejoindre à terre où nous faisons la connaissance de John et de toute sa famille.

John a un passé de marin sur remorqueur, qui lui a fait rencontrer le milieu des « yachties ». Au fil des années, grâce à la générosité de certains visiteurs, il a construit la structure d’accueil de Roderick Bay : mise en place de corps-morts, petite installation solaire, deux chambres d’hôte sont en construction. Le cyclone Pam, encore lui, a emporté le faré d’accueil. Mais John est optimiste : tout sera prêt pour le festival des « Ngella Islands » qu’il organise à la fin du mois de juin, les matériaux de construction sont à portée de main dans la forêt adjacente.

Le lendemain, nous partons en explorateurs sur notre annexe à la découverte de la baie. Nous sommes tout de suite attirés par le paquebot qui repose sur le récif à 500 mètres du mouillage. Le « World discoverer » s’est échoué dans les années 2000, après avoir percuté un récif proche. Nous profitons de ce site insolite pour une pause snorkelling au milieu des coraux, des poutrelles rouillées et des petits poissons. Enfin, nous profitons d’une journée farniente dans ce décor paradisiaque !

Nouvelle expédition, terrestre cette fois-ci, le jour suivant. Guidés par Davis, nous marchons à travers la forêt dense jusqu’au village de l’autre côté de la péninsule. Nous y retrouvons John et sa belle-famille, et rentrons avec lui en longeant le rivage. L’ascension de la colline au-dessus du mouillage vient compléter cette « randonnée ». Etonnés, nous passons à travers des champs de manioc et igname au milieu de la pente raide. Vue splendide et bien méritée !

Déjà, le départ approche. Nous clôturons cette escale par un dîner « partage » de plats français et salomonais, sous le petit faré sur la plage. Les acras et le gâteau au chocolat de Carine ont un franc succès, alors que nous nous délectons de l’eau d’une coco verte ornée de fleurs d’hibiscus.

Nous larguons les amarres le lendemain, non sans quelques frayeurs en longeant le récif qui a mis fin à la carrière du World discoverer, expulsés de la baie par plusieurs nœuds de courant.

One thought on “Qu’on est bien à Roderick Bay Hideaway !

  1. Vouaou! ils savent faire des superbes bouquets! il y a des fleuristes qui devraient en prendre de la graine! merci de me faire rêver un peu au passage! bises

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